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Quatre pays des Caraïbes effectuent une évaluation en ligne de leurs capacités phytosanitaires

Posted on mar, 22 Jui 2021, 08:39

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Crédit: Ministère de l’agriculture, de la pêche, de l’aménagement du territoire, des ressources naturelles et des coopératives de Sainte-Lucie

Rome, 31 mai 2021 – En novembre 2019, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Agence caribéenne de santé agricole et de sécurité sanitaire des aliments (CAHFSA) ont signé une lettre d’accord dans laquelle la CAHFSA propose d’apporter son soutien à la réalisation d’évaluations des capacités phytosanitaires (ECP) dans quatre pays des Caraïbes. En 2020, les Bahamas, la Dominique, Sainte-Lucie et Trinité-et-Tobago ont été les premiers pays de la région à effectuer une évaluation en ligne de leurs capacités phytosanitaires.

Les ECP ont été encadrées par le facilitateur accrédité, M. Fitzroy White, qui a dirigé le processus à Sainte-Lucie et à Trinité-et-Tobago, et par M. Francisco Gutierrez, lequel a dirigé le processus à la Dominique. En outre, une facilitatrice stagiaire, Mme Juliet Goldsmith, encadrée par M. White, a dirigé l’ECP aux Bahamas.

Difficultés

Pour commencer, les facilitateurs des ECP ont dû choisir la plateforme en ligne la mieux adaptée à la nature interactive de l’exercice d’ECP. Des sessions d'expérimentation ont été menées en utilisant l'outil de visioconférence Zoom et des modèles Miro. Les activités d’ECP ont enregistré des retards importants en raison de la pandémie de COVID-19. Les coordonnateurs nationaux ont dû revoir les activités du personnel en raison des infections à la COVID-19 qui ont conduit à la fermeture des bureaux. Cela a également entraîné une réaffectation du personnel participant et une réduction des heures de disponibilité des membres. Par ailleurs, les organisations nationales de la protection des végétaux (ONPV) ont dû gérer d’autres tâches qui ont causé l’annulation de plusieurs sessions, si bien que les pays ont décidé de mener les ECP à raison d’une session par semaine. L’une des autres difficultés a été d’organiser la coordination avec les parties prenantes externes, car elles avaient elles aussi d’autres priorités à prendre en compte, ce qui a prolongé le délai nécessaire à la réalisation de l’ensemble des étapes de l’ECP.

L’ECP repose sur une approche de cadre logique, ce qui signifie que certains membres de personnel des ONPV qui n’étaient pas familiers avec l’exercice ont dû assimiler beaucoup d’informations dans un temps limité. Bien qu’ils aient suivi des sessions de formation avec les facilitateurs de l’ECP, les employés de tous les pays ont éprouvé des difficultés à réaliser les exercices sur l’analyse des forces, faiblesses, opportunités et menaces et les matrices de cadre logique. Il a donc fallu revoir régulièrement les concepts et les exemples afin que les résultats puissent refléter fidèlement l’objectif de l’ECP. Le personnel a également été fréquemment confronté à des pannes de l’outil d’ECP, ce qui a nécessité des interventions de la part du personnel du Secrétariat de la CIPV à Rome.

Avancées dans le déroulement des ECP dans les pays cibles

Les Bahamas, la Dominique et Sainte-Lucie mènent chacun quatre modules d’ECP, tandis que Trinité-et-Tobago en mène cinq. Malgré les difficultés décrites ci-dessus, les quatre pays ont achevé la première mission de l’ECP et sont désormais activement engagés dans la deuxième mission. Les modules de l’ECP réalisés jusqu’à présent ont montré que les ONPV ont besoin d’investissements importants pour pouvoir améliorer plusieurs aspects de leurs activités. Parmi les points faibles identifiés par l’ensemble des pays concernés figurent l’insuffisance des ressources, le manque de formation, l’inadéquation des équipements et des infrastructures et la faiblesse de la structure organisationnelle. Malgré les difficultés persistantes, l’ECP permettra d’obtenir des résultats positifs en vue d’améliorer les opérations des ONPV à moyen et long terme. Chacun des pays s’est dit convaincu qu’un plan stratégique national pourra être établi à l’issue de l’ECP.

Mission de validation à Sainte-Lucie

Sainte-Lucie a achevé sa troisième mission d’ECP en mai 2021 avec l’approbation de représentants de la CAHFSA et de la FAO. Le facilitateur de l’ECP et le personnel de l’ONPV en ont présenté les résultats à des responsables du Ministère de l’agriculture, de la pêche, de l’aménagement du territoire, des ressources naturelles et des coopératives. Le facilitateur de l’ECP a présenté dans les grandes lignes le déroulement d’une ECP. Quant au personnel de l’ONPV, il a présenté certaines des étapes de l’analyse des atouts, faiblesses, opportunités et menaces (AFOM) de leur organisation, ainsi que l’application de la méthodologie de l’arborescence des problèmes et du cadre logique.

L’application des outils de planification stratégique utilisés pour l’ECP a donné lieu à l’élaboration de quatre projets qui ont été présentés aux participants pour validation:

  • Documenter et élaborer des procédures opérationnelles standard pour certains services de l’ONPV qui en ont impérativement besoin
  • Mettre en place un mécanisme de communication officiel afin d’améliorer la communication avec l’ensemble des parties prenantes
  • Améliorer les installations d’inspection aux ports de débarquement
  • Mettre en place un système d’information de gestion

Les projets validés seront communiqués aux ONPV afin qu’elles puissent rechercher les financements nécessaires au démarrage des projets.

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