Santé végétale et protection de l’environnement

Données essentielles

Les organismes nuisibles causent chaque année, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Australie, en Afrique du Sud, en Inde et au Brésil réunis, des pertes environnementales estimées à 100 milliards d’USD.
Les espèces exotiques envahissantes sont l’un des principaux facteurs de perte de biodiversité.
Elles entraînent des destructions de la biodiversité et des écosystèmes, dont le coût pour l’économie mondiale a été chiffré à plus de 423 milliards d’USD en 2019. Ce coût a été multiplié par quatre à chaque décennie depuis 1970.
Le développement du commerce international facilite les déplacements involontaires d’organismes nuisibles à travers le monde, entraînant des dommages aux écosystèmes et à l’environnement.

La CIPV aide les pays à renforcer leur collaboration et leurs capacités techniques pour appliquer les normes visant à prévenir l’introduction et la dissémination d’organismes nuisibles susceptibles de porter atteinte à l’environnement et à la biodiversité.

Alors que l’activité humaine et les changements climatiques exercent une pression croissante sur l’environnement et compromettent les progrès accomplis en matière de santé végétale, la CIPV promeut des solutions durables d’atténuation du risque posé par les organismes nuisibles, ainsi que des traitements et des procédures phytosanitaires qui protègent l’environnement et contribuent à améliorer la santé humaine, animale et végétale.

La surveillance, la notification, l’analyse du risque phytosanitaire et les activités de gestion sont essentielles à la protection des végétaux, notamment pour prévenir les organismes nuisibles dangereux, en particulier lorsque leur introduction est favorisée par les changements climatiques. Les normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMP) adoptées par la CIPV jouent un rôle important à cet égard. Par exemple, la NIMP n° 6 (Surveillance) décrit les exigences que doivent respecter les organisations nationales de la protection des végétaux pour mettre en place des systèmes de surveillance, et fournit une base technique à de nombreuses mesures phytosanitaires qui permettent de lutter contre les organismes nuisibles ayant des effets préjudiciables sur l’environnement et la biodiversité.