Les voyages et les échanges internationaux n’ont jamais été aussi développés qu’aujourd’hui. Cette circulation des personnes et des biens à travers le monde s’accompagne d’une dissémination des organismes nuisibles qui constituent une menace pour les végétaux.
L’introduction et l’invasion d’organismes nuisibles entraînent chaque année des coûts considérables pour les gouvernements, les agriculteurs et les consommateurs. Lorsqu’une espèce nuisible est établie, il est souvent impossible de l’éradiquer et les moyens mis en oeuvre pour lutter contre ce type d’organisme représentent un pourcentage considérable du coût de fabrication des aliments.
La CIPV permet aux pays d’analyser les risques auxquels sont exposées leurs ressources végétales et d’avoir recours à des mesures basées sur des données scientifiques pour préserver leurs plantes cultivées et sauvages.
En préservant les ressources végétales des organismes nuisibles et des maladies, la CIPV contribue à :
Les parties contractantes à la CIPV poursuivent le même objectif : protéger les ressources végétales naturelles et cultivées contre l’introduction et la dissémination des organismes nuisibles aux plantes, en réduisant au minimum toute entrave à la circulation internationale des personnes et des biens.
La CIPV fournit un cadre international pour la protection des végétaux qui prévoit l’élaboration de normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMP) destinées à préserver les ressources végétales.
Au 31 juillet 2009, les NIMP élaborées comportent des normes concernant :
La CIPV permet également le partage d'informations sur les conditions d'importation et d'exportation, la situation des organismes nuisibles et les listes d'organismes nuisibles réglementés fournies par les Etats membres. Les pays en développement bénéficient également d’une assistance technique pour les aider à mettre en œuvre la Convention et les NIMP.
Bien que la CIPV se concentre avant tout sur la circulation des végétaux et des produits végétaux dans le cadre du commerce international, la CIPV Conventions intéresse également à la recherche, aux organismes de lutte biologique, aux banques de matériel génétique, aux installations de confinement et à tout autre élément susceptible de favoriser la propagation des ravageurs des végétaux, comme par exemple les récipients, les matériaux d’emballage, la terre, les véhicules, les navires et les machines.
Les parties contractantes à la CIPV consentent à promouvoir l’assistance technique destinée aux autres parties contractantes. La Convention encourage notamment l’appui aux pays en développement pour améliorer l’efficacité de leurs organisations nationales de la protection des végétaux (ONPV) et participer aux activités des organisations régionales de la protection des végétaux, afin de les aider à mieux connaître les avantages d’un commerce sans danger.